jeudi 14 août 2014

Sud-Ouest - 14 août 2014

"La zébritude" assumée de Zedvan


Publié

Samedi, la caserne Voyer accueille le chanteur Zedvan dans le cadre des Scènes de jardins. Un univers singulier à découvrir.

« La  z ébritude » assumée de Zedvan
 
Zedvan chantera à la caserne Voyer samedi. 
© Photo Guillaume Air

Depuis des années, Zedvan (auparavant nommé Zed Van Traumat) écume les scènes avec ses chansons douces-amères où la poésie occupe une place de choix. Samedi, il sera sur scène à la caserne Voyer dans le cadre du festival Scènes de jardins. Ce « Belge andalou » (le nom de son avant-dernier album) vit dans la campagne charentaise depuis plusieurs années « aux confins de la Charente, de la Gironde et de la Dordogne. » Lui, qui a longtemps vécu à Paris et à Bordeaux, s'est pris de passion pour la campagne charentaise « ce silence et ce vide peuvent faire peur à certains mais c'est pour moi propice à la méditation et à la création. »
 
La région angérienne ne lui est pas étrangère. « Je suis déjà venu dans le cadre de ce même festival et cela s'était bien passé. Il y avait eu une belle rencontre avec le public. J'imagine que c'est pour cela que les organisateurs m'ont demandé de revenir. » Accompagné de trois musiciens (un batteur, un contrebassiste et un guitariste), Zedvan se produira samedi à la caserne Voyer. Drôle d'endroit pour un concert, non ? « C'est vrai que je ne suis pas véritablement un va-t-en-guerre de première (rires) mais on chante désormais dans des lieux incroyables comme des anciens abattoirs ou même une ancienne morgue. »

Un air de Gainsbourg

Sur scène, il interprétera une vingtaine de titres issus de son dernier disque « la zébritude ». Pourquoi ne pas avoir, lui le désormais Charentais, plutôt adopté « la cagouillitude » ? Zedvan (dont la voix n'est pas sans rappeler Serge Gainsbourg, jeune) répond : « Disons que je suis plus équin que gastéropode… »

Calme lors de l'entretien, l'artiste trouve une autre dimension sur scène. Zedvan - qui a assuré des premières parties pour Claire Diterzi, Jacques Higelin ou encore Thomas Fersen - invite le public à découvrir son univers singulier samedi.

à 21 h 30. Tarifs : 12 euros (gratuit jusqu'à 6 ans) ; pass famille (2 adultes, 2 enfants) : 20 euros ; pass 2 spectacles : 20 euros ; pass 3 spectacles : 25 euros ; au-delà du pass : 8 euros ; pass tous spectacles : 50 euros ; demi-tarif 6 euros : moins de 18 ans, étudiant, demandeur d'emploi, RSA. Salles de repli en cas de mauvais temps. Tél. 05 46 32 04 72.

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